Remedy - Basement Jaxx - 1999
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Ah, mince alors. Je dois arrêter "XTRMNTR" de Primal Scream pour scanner cette foutu pochette de Basement Jaax. En plus après il va falloir en parler. Eh ben, c'est pas gagné! Bon, bref le pauvre "Remedy" est plutôt mal barré. Au départ, il y a de bonnes choses: quelques sons bien trouvés, une ambiance qui s'installe... et puis c'est le carnage: des voix à la Eiffel 65 qui défilent, et j'ai envie de flinguer le CD. Aaaargh, mais pourquoi? Comment ce CD m'est-il tombé entre les mains. Bon, d'accord, c'est pas un ratage total mais vu tout ce qu'on m'en avait dit je m'attendais à mieux. En somme, on pourrait définir cet album comme la parfaite harmonie entre la dance, la soul et l'électronique. Mais quand on aime aucun des deux premiers genres (en général), c'est dur à avaler. Et pourtant, je l'ai écouté et réécouté cet album. Mais rien à faire. Enfin, c'est déjà un CD que je pourrai sortir pour une fête avec des amis qui aiment bien ça. Finalement, ce n'est pas un album à jeter mais à offrir, ce qui n'est pas beaucoup différent (mais qu'est-ce que je raconte?!). Baptiste 1/4
Remedy, en anglais, veut dire "remède". Jusque-là rien de très compliqué. Vous l’aurez compris, cet album est un remède anti-morosité, à la superficialité attachante. Dans une soirée bien arrosée ou en boîte, pour l’avoir testé, je peux vous confirmer que cet album passe comme une lettre à la poste. Et pourtant cet album est le premier opus de ces deux détraqués londoniens, sortis tout droit de l’underground des clubs House. Ils suivent en cela l’itinéraire fulgurant des Daft Punk, qui ont sorti le funk de sa poussière et ont fait explosé les charts, le talent PUIS le marketing aidant. Basement, c’est un peu pareil, mais carrément house dans l’esprit et dance dans le style. Deux tubes en vue, "Rendez-vu", très latino mexicain avec de sa guitare sèche répétée, et surtout "Red Alert", qui débute par un beat étouffé puis éclate par son tempo sauvage, sa voix r’n’b. Le coup de cœur revient à "Bingo Bango", jungle tribale. Néanmoins, passé ce cap de délire très esprit DJ, donc après avoir écouté 300 fois les tubes, je me demande où est l’intérêt, si on n’est ni DJ, ni accro à la discothèque, d’avoir l’album. Même le fou de House le trouvera peu novateur face aux productions françaises par exemple, de Daft Punk à St-Germain. Pourquoi le webmestre de ce site l’a donc acheté, la question restera un mystère inexpliqué (NDWebmestre : à cause de Pierre et d’un certain magazine !). En tout cas, si vous croisez "Red Alert" en boîte, sautez dessus, c’est tout.
Moralité, si l’on veut être méchant : Basement Jaxx en boîte bondée
pour les branleurs bourrés, c'est bien. 3/4 : les tubes en boîte 1/4 : le reste |